Aujourd’hui, c’est lundi. Et comme chaque lundi matin, je suis inspirée et boostée, car je sors d’un week-end où je me suis pleinement dédiée à ma famille et mes ami-e-s. J’ai même dû me retenir de travailler, malgré toutes les idées qui passaient dans ma tête (Buxel – A partir de maintenant je m’organise) et toutes les actions que j’ai à faire pour atteindre mes objectifs (Benchmark des CRM de gestion, préparer le prochain comité « Tkt je gère » …). Cette nuit, mon fils m’a « aidé » en se réveillant à 5h du matin pour réclamer un biberon. 5h10 il est au lit et moi qu’est-ce que je fais ? Je me rendors ? Non, car si je m’endors à 5h10, il me sera impossible de me lever à 6h30 (mes bonnes résolutions de la rentrée sont de travailler le matin avant d’aller à la SG et plus le soir après le coucher de mon fils) et en plus j’ai très envie de bosser ! D’autant que ce week-end j’ai eu une prise de conscience …
Quand je parle de mon organisation pro et perso, j’ai souvent en retour :
- waouw c’est une organisation millimétrée, tout est sous contrôle, je suis admirative
- Tu arrives à faire tellement de choses dans une journée, normal que tu prévois des siestes le week-end
- J’aimerai moi aussi avoir naturellement ces automatismes pour me faciliter la vie
Je suis étonnée de ces retours car chez moi c’est naturel. J’ai besoin de savoir dans quelle direction je vais et de constater que quotidiennement je fais une petite action pour atteindre mon but. Je m’imagine une montagne, je me dis que si je m’équipe comme il faut et que j’y vais étape par étape, j’arriverai au sommet. Mais mon problème ou plutôt mon idéal de vie, c’est que j’ai une montagne par vie. J’ai ma montagne professionnelle, ma montagne de maman, ma montagne de conjointe, ma montagne de loisirs, ma montagne de bien-être, ma montagne de famille, ma montagne d’ami-e-s … Et mon autre problème ou plutôt souhait c’est que je veux quotidiennement franchir une étape de chaque montagne. Etant perfectionniste, rigoureuse et minutieuse, j’ai conscience qu’en une journée, je ne suis pas capable de m’occuper de tout. N’ayant pas assez d’heures dans une journée pour faire tout ce que j’ai envie de faire, l’idée de procrastiner m’insupporte ! Alors je n’ai d’autres choix, que d’anticiper et prévoir.
Bien-sur, je ne suis pas une super woman et je connais moi aussi cette charge mentale. Il m’arrive de ne pas suivre ce que j’ai prévu car je suis fatiguée d’une bonne fatigue physique ou tout simplement mentalement épuisée. Mais j’ai appris à m’écouter et à me respecter et j’adapte mon organisation à mon état et mes envies. Avec le temps j’ai aussi appris à lâcher prise, à ne plus m’acharner, mais au contraire à être bienveillante et respectueuse envers moi-même (mon rythme, ma façon d’être et de fonctionner).
Ce week-end, en discutant bébé 2 avec un couple d’amis jeune parent également, je disais que pour me lancer il faut que mon fils soit un peu plus autonome. Car je ne m’imagine pas vivre la parentalité dans la souffrance en courbant l’échine le temps que ça passe. Je souhaite profiter de mon fils et partager des moments de complicité. Que je me sentirai prête lorsqu’il sera un peu plus autonome et que je pourrais passer du temps avec lui sur des activités adaptées à son âge mais aussi passer du temps de qualité avec bb2. Je ne veux pas seulement faire ce qui doit être fait avec mes enfants : donner à manger, changer les couches, prendre le bain, jouer en comptant les minutes … Je veux avoir du temps à consacrer à chacun. Et là où j’ai pris conscience d’une chose, c’est que ce qui peut faire que je me sente épuisée et débordée, c’est tout ce qu’il y a à côté des enfants : les courses, la cuisine, le ménage, les machines, le repassage … en plus du boulot. En réalité, c’est ça qui me fait le plus peur et qui pourrait gâcher les instants que je passe avec mes enfants. Du coup, je disais que si j’ai une personne qui s’occupe du ménage et une personne qui s’occupe de la cuisine, je ne serai pas contre avoir une famille nombreuse. Mais que je n’ai pas les moyens d’avoir du personnel de maison, donc ma seule solution c’est de m’organiser pour tout gérer.
Pour pouvoir vous organiser, il est essentiel de commencer par vous demander ce que vous attendez de la vie et comment vous voulez vivre votre vie. Puis il faut découper ça en montagnes et enfin en petites étapes réalisables rapidement et simplement. Dans l’idéal des petites étapes que vous pouvez mesurer, pour savoir où vous en êtes et toujours avoir le moral. A votre tour, faites l’exercice pour tester et partagez vos montagnes et vos étapes via les commentaires.
Comment trouvez-vous cet exercice ? Facile ou compliqué ?
Si comme moi vous n’avez pas les moyens pour déléguer, mais souhaitez trouver votre équilibre de vie grâce à une organisation personnalisée, pensez aux comités « Tkt je gère ».