Cela fait 17 jours que j’ai ajouté une corde à mon arc, celle de maîtresse. A vrai dire, j’apprécie jouer la remplaçante. L’instruction fait partie de mon rôle de maman, alors je prends plaisir à préparer les travaux envoyés par la maîtresse de mon fils. J’aime aussi créer des activités ludiques et pédagogiques.
Mais voilà, durant le confinement, je ne suis pas que maîtresse remplaçante …
En plus de cuisiner et faire le ménage, je suis aussi salariée en télétravail et guide pour les salariées en quête de sens, plaisir et bien-être au travail.
Depuis quelques jours, j’ai un nouveau collègue de travail : mon fils.
J’ai créé un calendrier pour formaliser les moments ensemble et les moments seul, mais je dois avouer que ça fonctionne moyen, il n’accepte pas que je travaille seule.
Quand on fait des activités à deux, tout se passe bien, dans la joie et la bonne humeur.
Dès que je le met devant une activité autonome à côté de moi pour pouvoir travailler, il cherche le moindre prétexte pour que je recentre mon attention sur lui.
Au début c’était léger mais plus je répondais à ses attentes, plus il devenait impatient et exigeant.
A la fin de la semaine dernière, j’étais pleine d’émotions.
La satisfaction de voir qu’il apprécie nos moments à deux.
La surprise face à tant d’exigence et d’impatience.
La déconcertation face aux crises qu’il m’a faite lorsque je lui indiquais que c’était un moment où je travaille.
Le frustration de voir que rien avançait dans mon travail.
La colère parce que c’est pas un petit de 4 ans qui va me dicter ma conduite quand même !
La culpabilité avec cette impression de ne pas être à la hauteur.
J’avais conscience que cette situation arriverait alors j’étais préparée mais rien à faire.
En fait c’est une histoire de limites
Il me testait en permanence pour trouver mes limites.
Dans ma vie de salariée, c’est la même chose.
Je fais partie d’une startup interne qui a pour objectif de trouver et développer des solutions innovantes pour les collaborateurs. Nous sommes moins de 10 alors en plus de nos domaines de prédilection, nous avons des actions transverses de prospection et promotion.
Grâce à ma vie d’entrepreneure, je connais tous les domaines qui permettent de passer d’une idée à un produit ou service à vendre ainsi que les stratégies marketing.
Alors j’ai tendance à prendre sous ma responsabilité une bonne partie des actions à faire.
Mais voilà, il arrive toujours un moment où je suis dépassée.
Une tonne de sentiments négatifs m’envahissait …
Le sentiment de ne rien apporter à l’équipe.
Le sentiment de ne pas être à la hauteur.
Le sentiment de ne pas avoir assez de compétences.
Le sentiment qu’il n’y a pas de résultats.
A force de me disperser et d’oeuvrer pour tout réussir, je me suis mise en situation d’échec.
Je suis responsable de mon propre malheur
Personne dans l’équipe m’a demandé d’être wonder woman. Au contraire, on est une équipe soudée. Nous nous entraidons et travaillons avec bienveillance. Chacun apporte sa contribution.
C’est moi qui a levé la main pour m’occuper des actions.
C’est moi qui me suis fixée des objectifs.
C’est moi qui me met la pression.
C’est moi qui me rajoute toujours plus de challenges.
J’ai la chance d’être dans une équipe où chacun prend sa part, alors pourquoi toujours être plus exigeante avec moi ? Pourquoi toujours vouloir faire plus ? Pourquoi ne pas profiter de la chance de ne pas être la seule à faire ? Qu’est-ce que je cherche à prouver ?
Dans une équipe je ne suis pas seule
Au fil de déception et avec beaucoup de travail sur moi, je me suis rendue compte de cette chance. Comme entrepreneure, je suis seule à tout faire. Comme salariée, je peux compter sur l’équipe.
Ce travail sur moi m’a permis de me rendre compte qu’avant de vouloir en changer, c’était à moi de régler mes problèmes.
- Gérer ma multipotentialité
- Me recentrer sur les domaines dans lesquels j’ai envie d’apprendre et qui apportent de la valeur à l’équipe
- Ne pas délaisser ma vie personnelle pour toujours prendre plus d’actions dans ma vie professionnelle
Sans cet alignement, je peux changer d’équipe, mais les mêmes difficultés reviendront et ce ne sera qu’un éternel recommencement.
C’est à moi de me poser des limites et à personne d’autre. Tant qu’il y a du travail à faire et que quelqu’un le fait, personne ne s’en plaindra et c’est normal.
Sortir de ce cercle infernal n’est pas facile, seule, je n’y serai pas arrivée. Sans un électrochoc, jamais je ne me serai dit qu’il est temps que ça change.
Cet électrochoc, c’était …
… Quand je n’étais plus motivée le matin car de longues journées m’attendaient, que je n’avais même plus le temps de prendre un café.
… Que j’avais tellement de réunions, que je n’avais pas de temps pour les préparer. Je ne prenais plus de plaisir à faire mon principal job. Tout était bâclé et préparé 5 minutes avant.
Tout ça fonctionne un court temps, mais pas plus … Après c’est ta qualité et ta valeur qui baissent … Est-ce que ça te convient ? Moi pas du tout.
Et le soir je rentrais épuisée chez moi avec qu’une hâte me coucher. Je ne prenais même plus de plaisir à passer un peu de temps en famille.
J’étais devenue un robot. Je n’avais plus de temps libre pour réfléchir.
Sans réfléchir on agit machinalement et nos actions ne sont pas les meilleures.
Si tu te reconnais dans ces mots, saches que je suis disponible pour t’accompagner dans ta quête. J’ai créé une méthode à l’issue de cette période de ma vie. Je me suis rendue compte que je n’étais pas la seule dans cette situation. Qu’après tant d’efforts pour réenchanter mon salariat, c’était dommage de ne garder cela que pour moi.
Alors si tu ne veux plus subir ton salariat et avant de tout plaquer ou d’arriver au burn out, travaillons ensemble pour qu’immédiatement, tu sois une salariée heureuse, motivée de te lever le matin car tu sais que ce qui t’attends te correspond à 100%.
Mieux vivre son salariat, c’est être ouverte aux opportunités qui se présenteront à toi car n’oublie pas que le positif attire le positif, c’est la loi de l’attraction.
Convenons d’un créneau d’1h pour en discuter : http://bit.ly/RdvReenchantersaviepro